Créateur de solutions numériques innovantes pour le social et le médico-social, Arche MC2 vous livre ici sa vision du bien vieillir et de son accompagnement.
La dépendance, c’est quoi ?
Ou plutôt qu’est-ce qu’une personne dépendante ?
Il s’agit d’une personne incapable d’assumer seul les tâches du quotidien. Cette perte d’autonomie peut se traduire par l’incapacité à se lever ou à se laver seul, mais aussi à prendre ses repas sans l’aide d’un tiers.
Calcul de la perte d’autonomie
La perte d’autonomie s’évalue à partir d’une grille l’AGGIR (Autonomie Gérontologique et Groupe Iso Ressource) qui mesure 10 variables. Les équipes médico-sociales des Départements se chargent de ces évaluations.
Les personnes dépendantes obtiennent un score compris entre 1 et 4 (sur une échelle allant de 1 à 6). Elles peuvent alors bénéficier de l’APA. Cette allocation personnalisée d’autonomie les aide à financer les frais entrainés par la perte d’autonomie et par leur besoin d’aide et de soins.
La dépendance, un phénomène exponentiel
En France, 600 000 personnes sont évaluées GIR 4 et entrent donc dans la catégorie des personnes dépendantes. Notez que cette population en perte plus ou moins importante d’autonomie est pour la plupart prise en charge par des EPHAD. Cela veut dire que 17 millions des individus de plus de 60 ans restent autonomes au cours de leur vieillissement. Et c’est plutôt une bonne nouvelle !
Mais face à l’augmentation de 60 % des personnes dépendantes à l’horizon 2050, il est indispensable de créer des solutions d’accompagnement efficaces pour la perte d’autonomie.
Vieux, mais connectés
Selon une étude menée par Harris Interactive, 84 % des plus de 65 ans possèderaient un smartphone, 63 % une tablette et 98 % un ordinateur ! Autrement dit, les plus âgés seraient en grande majorité connectés, même si leurs usages se cantonnent majoritairement aux appels et aux envois de SMS.
Et cette tendance devrait s’amplifier puisque les prochaines générations de seniors ont complètement intégré les outils numériques à leur quotidien et à leur mode de vie.
Bien vieillir, oui, mais chez soi
Selon une enquête menée par l’IFOP en 2019, 85 % des Français disent souhaiter vieillir chez eux. Pour leur donner satisfaction, les services d’aide et de soins à domicile vont donc devoir s’adapter aux nouveaux besoins des personnes âgées dépendantes.
Face à la révolution démographique qui se profile, une révolution numérique s’impose. Elle permettra aux professionnels du secteur de relever le défi d’une prise en charge qualitative et globale des personnes vieillissantes.
Des services à la personne au plus près des besoins
Face à la multiplication des professionnels intervenant au domicile des personnes âgées dépendantes, il est nécessaire de disposer d’une vision à 360° sur le suivi de chaque usager. Proche aidant, infirmier, aide à domicile, porteur de repas ou directrice de SAAD, SSIAD ou SPASAD, tous ont besoin d’avoir une vue d’ensemble de la prise en charge des personnes aidées. Ce n’est qu’à cette condition qu’ils pourront exercer correctement leur métier et apporter une réponse adaptée aux besoins des usagers.
La solution ? La transformation numérique du secteur social et médico-social.
La nécessaire transformation numérique des services d’aide à la personne
Les outils numériques constituent l’une des réponses au défi de la prise en charge des 4 millions de personnes en perte d’autonomie en 2050. Mais cette transformation a en réalité déjà débuté. Depuis plus de 30 ans, Arche MC2 innove pour proposer des solutions digitales, spécialement conçues pour les métiers du social et du médico-social.
Plus de 80 000 intervenants mobiles sont équipés de nos outils de télégestion. Leurs atouts ? Partage d’informations rapide, efficace et sécurisé, validation fiable et instantanée des interventions auprès des usagers. Certifiés, nos logiciels sont parfaitement conformes aux dispositions légales de protection des données personnelles.
Le défi à présent consiste à créer les outils numériques qui accompagneront le vieillissement des prochaines générations.
N’oublions pas que les jeunes d’aujourd’hui, biberonnés au smartphone et à l’Internet, sont les vieux de demain !